C’est souvent face à un terrible dilemme que se retrouvent les lycéens au moment du choix de leurs spécialités de 1ère : lesquelles choisir parmi les sept, huit, dix et quelques proposées par l’établissement ?
Comment savoir, du haut de ses 15 ans, quels sont les meilleurs choix à faire en termes d’orientation ? Si tôt, si jeune ?
Faut-il penser avec son cœur (“j’aime l’art et je veux me dédier à ça !”), ou sa raison (“je ferai une Grande Ecole de Commerce pour avoir une belle situation plus tard !”) lorsqu’il s’agit d’orientation ?
Lorsque j’ai seize ans et que je passe en 1ère, il n’existe pas encore toutes ces spécialités. J’ai connu les bac L, ES et S, et aussi les filières technologiques.
A partir de la seconde, je frôle le décrochage scolaire. Je m’ennuie à l’école, je n’y trouve rien d’intéressant ni de stimulant. Je sens que ma nature créative se meurt à petits feux. Rêveuse, passionnée d’art, je passe mes nuits à écrire et composer de la musique. Parallèlement, je vis une situation personnelle familiale très compliquée, qui rend mon quotidien de lycéenne lourd et pénible. Je n’ai qu’une obsession : passer mes journées dehors à écrire de la poésie !
Après l’obtention d’un bac technologique STMG, choisi délibérément pour quitter l’enseignement général que je juge ennuyeux, je réfléchis pourtant à mon orientation avec ma tête, et non mon cœur : une prépa HEC suivie d’une Grande Ecole de commerce, voilà qui me mènera vers un grand métier à responsabilités où je gagnerai beaucoup d’argent tout en gravissant les échelons de la future entreprise internationale où je travaillerai !
Paradoxal choix pour une ado qui passe ses samedis à la Galerie des Beaux-Arts toute seule et rêve de devenir un jour écrivaine !
Au même moment, je suis influencée par ma famille : mes parents sont déjà fiers d’imaginer leur fille en prépa HEC. Quelle ambition ! Quelle future carrière ! Quelle fierté pour la famille !
Et puis, il y a mon copain de l’époque, qui est, lui aussi, pris dans cette même prépa : je me laisse convaincre que c’est le meilleur choix pour moi, le plus prestigieux, c’est certain !
Pourtant, je fais la grave erreur, par ce choix d’orientation non consenti, de vouloir faire plaisir aux autres. Je n’écoute pas ma voix intérieure qui me crie de toutes ses forces de suivre mon instinct et mes passions.
Arrivée en prépa HEC, à 18 ans à peine, les cheveux rouge pétant tout ébouriffés et des épingles à nourrice en guise de boucles d’oreilles, je tiens deux jours à peine.
Un mouton noir dans le troupeau !
Ce petit monde, ce n’est pas pour moi.
Je le réalise sitôt ma bottine cloutée posée sur le sol de ce très chic lycée en plein coeur de Bordeaux.
A peine assise sur ma chaise, face aux professeurs de toutes ces matières qui ne m’intéressent pas, je n’ai qu’une envie ; m’évader et étudier ce qui me passionne !
Tant pis : je plaque tout ! Un soir en sortant de classe, j’appelle mon père : je lui dis que je quitte la prépa et que je fonce m’inscrire à la fac de lettres, mon rêve secret depuis longtemps. Les profs de prépa me mettent en garde : “les facs de lettres, philo et compagnie, c’est pour les fainéants et les chômeurs, vous ne ferez rien de votre vie après ça !”
Au téléphone, je fais face à la surprise et à la déception de mon père, à son inquiétude, aussi : “les lettres ? Mais enfin, qu’est-ce que tu vas faire avec ça plus tard ?!”
A ce moment de ma vie, je ne soupçonne pas une seule seconde que ma passion pour la littérature m’emmènera en réalité loin, très loin !
Quand un ado étudie ce qui le passionne, il déplace des montagnes. Si l’appétit vient en mangeant, les débouchés professionnels viennent en aimant ce que l’on étudie.
Et quand son métier découle de sa passion, plus rien ne nous arrête !
Bientôt 15 ans que je transmets mon intacte passion pour les lettres aux jeunes générations partout en Europe. Un master et un CAPES en poche, quatre pays, sept établissements, des centaines de jeunes élèves rencontrés tout au long de ma route, et toujours ce même enthousiasme débordant quand je leur parle de Rimbaud, Molière, Maupassant et Camus.
Spécialiste des classes de lycée, je suis professeure principale de 2des et de 1ères depuis plus de 10 ans. Un stade délicat dans la scolarité de votre enfant en matière d’orientation.
Accompagner votre ado en ligne, c’est lui apporter un soutien en français, mais aussi et surtout en matière d’orientation : répondre à toutes ses questions, ses doutes et ses inquiétudes, le conseiller, le renseigner, lui donner toutes les clés au sujet de son avenir, et le guider sous un regard bienveillant et encourageant.
Plus qu’une prof en ligne, c’est le véritable soutien d’une coach et toute son expertise dont vos ados bénéficient !
N’hésitez pas à me contacter pour davantage d’informations !
(Une petite photo de moi et mes copines à 16 ans dans la cour de notre lycée )